Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mickaël Ferriz

Mickaël Ferriz
Archives
14 mai 2012

Le silence est une dose importante de joie de vivre est disponible!

Le_silence

 

Bonjour, mon nouveau livre LE SILENCE EST UNE DOSE IMPORTANTE DE JOIE DE VIVRE est enfin disponible. Vous pouvez vous le procurer dès maintenant sur les sites internet tels que Amazon, Rue du commerce, Fnac.com... Vous pouvez aussi le commander dans votre librairie.

En espérant qu'il vous plaise. 

A bientôt, chers lecteurs.

Voici quelques deux extraits

Extraits_gratuits

 

 

Publicité
29 avril 2012

Mon questionnaire de Proust.

Le principal trait de votre caractère?

Je suis indiscutablement insatisfait, inapaisable. Sans arrêt à rechercher la perfection dans tout ce que je j’entreprends.

La qualité que vous préférez chez un homme?

Qu’il soit fidèle, seulement pour ne pas perpétuer la réputation de cet être pauvre et misérable.

Et chez une femme?

Qu’elle soit fidèle à elle-même, qu’elle continue d’embellir ce monde masculinisé.

Le bonheur parfait, selon vous?

Celui que je vis actuellement.

Ou et à quel moment de votre vie avez-vous été le plus heureux?

Le jour où mon premier livre a été disponible dans les librairies. C’était un rêve qui se réalisait.

Votre dernier fou rire?

Lorsque j’ai tenté de faire monter des blancs d’œufs avec un ouvre-boite électrique.

Et la dernière fois que vous avez pleuré?

Je pleure souvent. Je pense que si nous possédons des poches lacrymales ce n’est pas pour tout contenir en dedans.

Votre film culte?

Psycho, sans hésitation, le film du grand de l’unique Alfred Hitchcock.

Votre occupation préférée?

Faire l’amour avec ma femme.

Votre écrivain favori?

Charles Bukowski sans hésitation.

Votre livre de chevet?

Psychose de Robert Bloch, actuellement.

Votre héros ou héroïne dans la vie?

Mon père.

Et la figure historique que vous admirez?

Paul Verlaine.

Votre héros de fiction?

Tintin de Tintin et Milou.

Votre musicien préfère?

The Edge du groupe U2, c’est un guitariste formidable.

La chanson que vous sifflez sous votre douche?

Still Loving You, du groupe The Scorpions sauf que je connais pas les paroles.

Votre couleur préférée?

La couleur des yeux de ma femme, mi-bleu mi-vert.

Votre boisson préférée?

L’eau à la grenadine.

Que possédez-vous de plus cher?

Ma femme.

Les fautes pour lesquelles vous avez le plus d'indulgence?

Le retard.

Qui détestez-vous vraiment?

Les racistes, les violeurs et les mauvais conducteurs.

Si vous deviez changer une chose dans votre apparence physique?

Mon nez.

Quel serait votre plus grand malheur?

Si j’étais père ce serait je crois de perdre un enfant, actuellement ce serait de perdre la femme que j’aime.

Et votre plus grande peur?

Partir en croisière et que le bateau coule.

Votre plus grand regret?

De ne pas rendre ma femme heureuse ou bien mes enfants.

Qu'avez-vous réussi de mieux dans votre vie?

Pour le moment rien, mais disons que ça viendra. J’ai encore le temps de réaliser des choses, des rêves…

Votre devise?

Ne jamais baisser les bras.


 

Si j'étais un animal ?

L’homme est un animal.

Si j'étais une couleur ?

Transparent est-il une couleur ? Si oui, voilà; autrement, bleu je pense.

Si j'étais une saison ?

Printemps parce que c’est le titre d’un de mes poèmes préférés.

Si j'étais une qualité ?

La gentillesse.

Si j'étais un défaut ?

La non-ponctualité car ce n’est pas un gros défaut.

Si j'étais une chanson ?

Mistral gagnant de Renaud qui est une sublime chanson.

Si j'étais une ville ?

N’importe laquelle qui soit vide.

Si j'étais un livre ?

Mon premier roman Récit d'un amour peu ordinaire car j’envie le héro d’être si romantique.

Si j'étais un crime ?

Je ne serai jamais un crime, je n’aime pas la violence.

Si j'étais un prénom ?

Un autre que le mien.

Si j'étais un sentiment ?

L’amour bien sûr.

Si j'étais un film ?

N’importe quel film dont Mickey Rourke est à l’affiche.

Si j'étais un sport?

Le sport de chambre pour le sentiment qui va avec.

Si j'étais une boisson ?

L’eau à la grenadine.

Si j'étais une date ?

Le 7 octobre.

Si j'étais un instrument de musique?

Une guitare.

Si j'étais un plat ?

Je serais un hamburger.

Si j'étais un jour de la semaine ?

Le dimanche.

Si j'étais un élément ?

Une pierre.

Si j'étais moi ?

Je serais un autre.

29 avril 2012

A venir

En 2012


 

Le silence est une dose importante de joie de vivre, poésie, Edition APARIS-Edilivre, 2012.

Le silence est une dose importante de joie de vivre est mon quatrième livre, et troisième recueil de poèmes. Il est à mon sens le plus proche de ce que j'ai toujours souhaité dire. Il résulte de ces pages des souvenirs pétrifiants de l'existence dans laquelle nous sommes immergés, comme d'autres plus calmes, étrangement portés vers ce métier que je pense être le plus beau et qui se nomme Ecrivain. Vous trouverez dans les pages qui suivent quelques-unes de mes obsessions, vous penserez alors que je suis dérangé, et peut-être que vous n'aurez pas tort. Tout est prétexte, selon moi, à la rédaction d'un poème, du plus futile des regards qu'on vous lance jusqu'à l'inopinée rencontre de la personne nécessaire à votre satanée survie, passant par un gratin à la courge que vous aimez. Un poème est une expression sans limite, un poème est un corps de femme nue sur le sable, un poème est un azur à perte de vue dont la couleur varie selon le temps et l'heure, un poème est un feu de cheminée, une histoire, une chanson… un poème est un malsain sous un manteau marron qui se touche le sexe… un poème est un verre de liqueur dans lequel on s'immerge, une coupe de vin dans laquelle on se noie.

Un poème est l'amour, la vie, un poème est la mort…


 

L'année où j'ai découvert Johnny Hallyday, nouvelle de 8 pages, Amazon Media EU S.à r.l. , 2012 (Couverture réalisée par Wal)

Il fallait bien que ce jour arrive, ce jour où un disque n’appartiendrait qu’à moi, rien qu’à moi ; ce jour où moi et moi seul déciderais de passer de la piste 4 à la 5 sans l’avis de personne, sous prétexte que je serai en droit de le faire. Ce jour arriva et portait le non de Rock’n’roll Attitude ; un titre tout de béton armé, d’une puissance telle qu’il me fit estimer que Johnny, le seul encore de taille, allait probablement pénétrer ma petite peau comme une aiguille haineuse imbibée de venin, et apprécier un autre son que celui du silence si nauséabond à la fin.

27 avril 2012

Histoire d'imperfections (offerte au public pour l'ouverture de ce blog)

Avec les années elle en avait déduit que le bonheur n'était pas fait pour elle, que c'était une médiocre invention pour alimenter les histoires d'amour des films américains. Elle ignorait d'ailleurs tout de ce qu'était l'amour puisqu'elle ne l'avait même jamais effleuré du bout des doigts, en partie à cause de son visage ingrat. Lorsqu'un homme la fixait du regard où s'attardait sur elle, c'était plus par curiosité que par attirance.

Le soir, une fois sa journée achevée, elle se postait droite et immobile face au miroir de sa salle de bain, et énumérait ses imperfections. Elle en trouvait des centaines et se lamentait à l'idée qu'elles dureraient toute une vie. Elle ne souriait pas plus d'une fois par semaine et cette occasion détenait un planning très précis. Pour rien au monde, elle n'aurait manqué son émission de télé diffusée sur la une à vingt-heure cinquante. Elle trouvait le présentateur très à son goût dans son costume noir. Il était en quelques sortes le seul homme ne réfutant pas son regard bleu pâle. Parfois, il lui semblait même que son bel animateur aurait facilement pu tenir dans le creux d'une de ses mains et ce malgré la proximité de l'écran. Ayant toutefois conscience de cette illusion, elle rejoignait la réalité une fois le programme terminé comme on sort la tête de l'eau, et s'abandonnait au sommeil priant chaque fois de ne pas s'éveiller avant sept jours.

Une dizaine d'heures plus tard, au petit matin, elle ouvrait ses paupières lourdes et se réveillait dans la même position que la veille. Le cours de sa vie reprenait alors, s'entamant toujours par une douche ultra consciencieuse. Elle frottait chaque recoin de son anatomie à l'aide d'un petit savon de Marseille parfum mangue, puis terminait par un brushing face au miroir qui lui annonçait de nouveau ses imperfections. Son conduit nasal courbé, selon elle, demeurait la plus hideuse. Certains jours, elle poussait son regard à venir se planter dans une partie de son corps nettement plus réussie, ses épaules fines, afin de ne pas se déplaire complètement.

Pour commencer la journée, elle honorait l'instant où elle devrait savourer son café noir dans une tasse qu'elle avait hérité de sa mère.

Depuis toujours, elle détestait ce en quoi consistait son métier. D'après elle, ce n'était pas une profession très révélatrice de ses réelles compétences. Elle qui rêvait d'être artiste peintre n'avait pu être admise qu'au sein d'une équipe de supermarché. Elle était caissière depuis des années, et cela consistait à amplifier sa détresse. De plus, derrière l'armature de ses lunettes noires épaisses comme des barreaux de fenêtres, la chef de caisse ne disposait que d'une vague idée de son ressentiment.

La chef de caisse était une conne, elle disait :

- N'ayez pas l'air si décomposé !

- Et que savez-vous des airs décomposés vous qui touchez 3000 euros par mois ?! Mon air décomposé ne regarde que moi !

Elle ne comprenait plus l'inutilité des remarques de sa chef et des gens en général. Elle était malheureuse et contrôlait son malheur mieux que quiconque. Et ce jour-là précisément, les choses ont changé lorsqu'un homme ressemblant curieusement à l'animateur de la une lui a sourit. Elle n'en crut pas ses yeux bleu pâle.

La semaine suivante elle consuma sa première relation sexuelle. Une réussite aussi bien physique que morale.

Ils emménagèrent ensemble.

Après un mois entier de vie conjugale, ses imperfections lui semblaient s'être atténuées. Cela signifiait que correspondre à un homme lui permettait de se correspondre à elle-même. Elle en prit conscience aussitôt et décida de quitter le service caisse du supermarché. Elle épousa dans la foulée son grand amour. Le mariage fut un événement mémorable. Elle et lui firent l'amour derrière le gradin où jouait l'orchestre. Personne ne prit conscience de leurs ébats clandestins.

Ils inspiraient ivresse et exaltation.

Son mari exerçait un métier tout à fait honorable : représentant pour une société de flacons d'eau de Cologne. Il gagnait l'équivalent d'un salaire trois quarts. Bien assez pour le loyer et les dépenses mensuelles du couple, lesquelles se limitaient, en dehors des courses alimentaires, à deux coupes de cheveux et une boite de préservatifs extra-larges.

Plus tard elle se mit à la peinture.

Des toiles commençaient à s'additionner parmi les cartons d'eau de Cologne. Le couple, manquant considérablement d'espace, dû cesser de faire l'amour. Ils s'engagèrent dans une période d'abstinence de plusieurs semaines avant d'emménager ailleurs.

L'appartement possédait une superficie deux fois supérieure au précédent, et offrait une vue superbe sur une plage fréquentée par un couple de nudistes japonnés dont elle affectionnait particulièrement l'ouverture d'esprit.

- Il faut être fort pour se montrer nu mon chéri, tu ne penses pas ?!

- Je ne pense pas que tu ferais une telle chose ! Tu n'aimes pas ton corps !

- C'est vrai...

Peu à peu, elle sentait réapparaître ses imperfections autrefois dissipées. Ce visage qu'elle trouvait si ingrat commençait à s'effriter. Elle y remarqua également quelques rides poindre par endroits, ce qui la fit suer d'inquiétude.

Son mari tenta une approche.

- Tu as trente-quatre ans, c'est rien, c'est normal !

Rien n'y fit, elle appréhendait le moment où ce serait pire, où son visage se détériorerait tant qu'elle ne se reconnaîtrait plus. Elle se voyait déjà seins tombant jusqu'à la ceinture et forcée d'avoir recours à la chirurgie reconstructrice.

- Mais tu es belle, ne change rien...

- Tout change tout seul. Je ne fais rien...

A présent, il l'implorait de lui faire un enfant. Qu'importe le sexe, cela lui irait parfaitement, il s'en contenterait mais elle ne semblait pas encore partager son envie. Des souvenirs de sa propre enfance résonnaient en elle comme des cloches tonitruantes. Elle savait qu'un enfant serait un apprentissage nouveau, un recul à prendre envers elle-même, un début de la fin peut-être.

- Un enfant pour quoi faire ?

- Pour me combler de bonheur.

- Mon amour ne te suffit pas ?

- Il ne me suffit plus...

Il la quitta le mois suivant pour refus de procréation. Il s'imposa face à elle, bagage en mains.

- C'est terminé, je pars.

- Où vas-tu ?

- Loin !

Elle referma la porte derrière lui, sanglotant son départ jusqu'à minuit passé. N'en pouvant plus de gémir seule dans cet appartement dépeuplé d'un amour inclassable, elle partit se coucher, sous la couverture. Peut-être mourrait-elle étouffée dans tout ce noir si noir.

Après plusieurs semaines d'interrogation, elle reprit du service comme caissière, regrettant d'avoir été l'auteure de ce refus d'enfant. Peut-être que sans ça il serait resté ; elle pensait cela et donc jugea inutile de poursuivre la conception de toiles.

Elle abandonna la peinture sous une pluie de remords infondés.

Deux toiles restèrent inachevées, l'une représentant un homme, grand et ténébreux, et l'autre une femme au visage caricaturé portant sur son épaule une cigogne.

27 avril 2012

Bibliographie

Publicité
27 avril 2012

Un endroit où mourir

J'ai foncé à vélo

à travers les collines

en sentant la sueur

s'écrouler sur mon front,

et je m'en suis foutu

tellement c'était bon,

de sentir le vent

contre moi

pénétrer ma chemise

et danser

dans mes cheveux.

C'était une première

pour moi

le vélo

à travers les collines

et penser à elle

tout en soufflant mes tripes,

et putain c'était bon

de revoir

toutes les collines de mon enfance

où mes parents

mes frères et moi

grimpions pour cueillir

des champignons.

Puis je me suis

arrêté.

J'ai regardé devant

moi

et les branches

des arbres

touchaient presque le ciel.

Si l'on devait choisir

un endroit où mourir

celui-ci serait

parfait.

27 avril 2012

Isabelle est entrée

Un jour que j'étais en train

d'endurer le silence dans une séance

de dédicaces

où les lecteurs tardaient

à arriver,

Isabelle est entrée

et la pièce s'est illuminée

intégralement illuminée,

alors mon regard s'est porté

vers Isabelle

plus jolie

que jamais.

Quelques instants après

nous nous sommes

déportés

ensemble

dans une pièce à l'écart

et avons lèvres contre lèvres

commencé

à nous extirper

de la sombre réalité.

27 avril 2012

Des parents formidables

6 heures-19 heures

chaque jour et ce depuis

toujours

pour

que rien ne nous

manque

ni bouffe dans l'assiette

ni chaussures aux pieds ;

ils nous ont tout

donné

et même plus qu'il n'en

faut.

Les jours de pluie ils se

mouillaient la tête pour que

les nôtres restent sèches

et nous

on était cons

on se plaignait tout

le temps.

27 avril 2012

6 mois d'amour

Je voudrai te raconter ce que

je sens avec la faiblesse dont

je suis capable et faire s'il est

possible

apparaître en toi cette putain

d'impression légèrement indocile

qui te fera penser que je suis le bon

l'homme

le dernier ;

mais mon amour

vois-tu

je suis confus

j'ai comme un monstre abominable

fou et flou

qui chie dans mes yeux et

carbonise mes paupières tranquillement

sans que je puisse faire ou dire quoi que ce soit.

Mon amour aujourd'hui

c'est le jour sauvage

indéniablement lumineux et

tant nécessaire

c'est le jour sauvage

distinct

aussi exclusif que le tout premier.

Mon amour aujourd'hui

c'est le jour de la moitié

de 365 jours

d'une année complète

intégrale

éblouissante

et je voudrais faire de ce jour

quelconque en apparence

le premier d'une longue et inépuisable

série

avec ton accord bien sûr.

6 mois d'amour et tant d'autres à venir.

Publicité
Mickaël Ferriz
  • Ecrire parce que trop de chose à dire, parce que la vie est trop courte pour se taire, parce que c'est comme ça qu'on est fait nous qui écrivons, et parce que pour finir rien n'est plus merveilleux que s'éxprimer avec les mots.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité